Les atteintes cognitives — du déclin cognitif lié à l’âge aux troubles neurocognitifs majeurs (comme la maladie de l’Alzheimer) — sont en hausse au Québec et au Canada.

Selon les projections, le nombre de personnes vivant avec un trouble neurocognitif pourrait se chiffrer autour des 360 000 au Québec en 2050, soit une augmentation de 145 % par rapport à 2020. Ces estimations laissent envisager qu’un boomer sur cinq sera atteint d’un trouble neurocognitif au courant de sa vie.

Une raison en cache une autre

Si vous pensez que le vieillissement démographique rapide de la province explique entièrement ces chiffres, détrompez-vous !

Les troubles cognitifs légers (la détérioration d’une ou plusieurs fonctions cognitives, comme la mémoire ou l’attention) et les troubles neurocognitifs majeurs (des atteintes cognitives graves pouvant entraîner une perte d’autonomie, comme la maladie de l’Alzheimer) sont plus fréquents lorsqu’on prend en âge, c’est vrai. Ils ne font toutefois pas partie d’un vieillissement normal.

Chaque heure, quinze personnes reçoivent un diagnostic de troubles neurocognitifs majeurs au Canada. Ni l’âge ni le bagage génétique ne peuvent justifier à eux seuls l’ensemble de ces atteintes cognitives.

En réalité, la cause des atteintes cognitives demeure inconnue. Il y en a probablement plus d’une. La communauté scientifique avance qu’il pourrait s’agir d’une combinaison entre la génétique, l’environnement, nos parcours et nos modes de vie.

Il y a donc, à portée de main, une foule de mécanismes sur lesquels on peut agir dès maintenant pour prendre soin de notre cerveau. C’est une bonne chose, car puisqu’il n’existe pas de traitement définitif pour les atteintes cognitives, la prévention est la meilleure option.

Vieillir en santé, c’est possible

Il existe plusieurs facteurs de risque des troubles neurocognitifs, dont : l’âge, le sexe, le bagage génétique, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, l’inactivité physique, les troubles du sommeil, le cholestérol, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, la perte de facultés auditive, la dépression, le stress, la pollution atmosphérique, les lésions cérébrales traumatiques, le manque d’engagement intellectuel et l’absence de relations significatives.

Ça paraît énorme, et en effet, la liste est pour le moins considérable ! Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut poser des gestes simples pour sortir une bonne partie de ces facteurs de risque de notre quotidien.

Concrètement, dans le programme Luci, on se concentre sur 3 domaines de protection de la santé du cerveau : l’alimentation saine, l’activité physique et la stimulation intellectuelle (incluant les interactions sociales). Autrement dit, en mangeant mieux, en bougeant suffisamment, en se donnant des défis intellectuels et en se construisant un réseau social fort, on met toutes les chances de notre côté de préserver notre vitalité d’esprit en vieillissant.

Une ressource plus qu’abordable !

Envie de donner une bouffée d’air frais à vos habitudes de vie et d’y naviguer dans le plaisir ? Le programme Luci a été conçu pour vous donner le vent dans les voiles ! C’est une plateforme en ligne gratuite, facile d’utilisation et fondée sur la science, qui vous permet de recevoir l’accompagnement d’un conseiller ou d’une conseillère en saines habitudes de vie pour mettre votre santé cognitive au centre de vos priorités.